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"Rebondir malgré de graves difficultés"

Actualité28/08/2023

Retrouvez un témoignage d'éleveurs équipés Medria dans l'Eleveur Laitier du mois d'Août : Au bord de la liquidation judiciaire il y a une douzaine d’années, Jonathan Forge et son frère Geoffrey ont su remonter la pente en tissant un partenariat efficace avec un conseiller d’élevage. Aujourd’hui, leur exemple est une référence.

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Apport précieux d’un outil de monitoring

Sur l’exploitation, encore jeune dans sa constitution, tout a dû être recréé. Les deux frères ont bossé durement. Les résultats ont suivi. « En dépensant un peu plus entre 2015 et 2021 (les achats d’aliment ont été multipliés par deux), on a triplé le revenu disponible, détaille Dominique Tisseur. À partir de 2017, on a engraissé les réformes, on a fait des taurillons (35 par an) et des bœufs de 3 ans (10 par an). Les veaux noirs ne valaient rien. Les bœufs sont produits à l’économie (pâture et ensilage d’herbe avec un peu de farine), ils valorisent les prairies permanentes et les refus des vaches. Le coproduit viande réalisé avec des bâtiments amortis et une alimentation peu coûteuse a amélioré grandement la marge de l’atelier lait. À l’époque alors que tout le monde arrêtait les taurillons, nous nous sommes battus pour les garder. »

 

L’introduction d’un outil de monitoring en octobre 2021 a constitué une révolution sur les plans technique (reproduction et production laitière) et humain. Outre la détection des chaleurs, des vêlages, des troubles de reproduction, Medria enregistre l’activité des vaches, la rumination et l’ingestion. Le suivi sanitaire et nutritionnel a eu immédiatement des impacts positifs. « En novembre 2021les inséminations n’ont pas arrêté (une trentaine en un mois !), se souvient Geoffrey. Les vaches qui traînaient depuis des mois, revenaient en chaleur. Compte tenu de notre charge de travail, on perdait de la vitesse sur la reproduction. C’était notre point faible. » Les indicateurs Medria, équivalents à ceux d’un robot, ont apporté beaucoup de précision et de régularité dans la conduite du troupeau. « On vérifie que la vache répond au système qu’on a calé, ce qui évite de déraper et permet de gagner en efficacité économique », souligne Geoffrey. Des pratiques ont été revues. À la suite du constat de décalage d’ingestion, les horaires de distribution de l’alimentation ont été ajustés. Le matin, la distribution du bol a été avancée de deux heures, à 7 heures au lieu de 9 heures. Les vaches mangent désormais en sortant de la traite.

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Retrouvez le témoignage complet dans l'Eleveur Laitier de juillet-août 2023 ou >> ici <<