Optimiser les transitions alimentaires grâce au comportement alimentaire des animaux
Les transitions alimentaires sont des périodes critiques avec des impacts sur les animaux qu’il convient de limiter.
Dans ce premier exemple, lors de l’apport du nouveau maïs ensilage, la rumination a chuté fortement en dessous des seuils recommandés. L’impact a été notable sur le tank avec une perte d’un litre de lait (troupeau avec un production moyenne initiale à 20 kg de lait).
Au vu de ces impacts, l’éleveur a décidé d’introduire un peu plus de fibre et des substances tampons dans la ration de ses vaches laitières. L’impact positif de cette action est notable (augmentation du temps de rumination), mais le comportement alimentaire prendra du temps à revenir à la normale à la suite de ce déséquilibre.
Dans ce second exemple, la rumination initiale était au-dessus des seuils recommandés.
L’apport d’un nouveau maïs plus riche en amidon a entraîné une hausse du temps d’ingestion et une baisse du temps de rumination. Cette fois ci la baisse du temps de rumination, liée à une ration moins encombrante, a été positive avec des gains de lait et de taux.
Chaque troupeau va donc réagir différemment aux changements de rations. C’est pourquoi optimiser le comportement alimentaire des animaux permet d’accroître leurs performances et de limiter les risques sanitaires.