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" Grâce aux solutions Medria nous avons atteint nos objectifs ! "

Evénements10/03/2021

Germain et Thomas TROUVAY sont associés au GAEC du Hamel au Cœur à ST JEAN DE FOLLEVILLE (76). Ils sont en système polyculture-élevage (lin, betteraves sucrières, pommes de terre et céréales) avec 140 vaches laitières en race Prim’Holstein. Ils sont équipés des solutions Medria depuis octobre 2018.

Pourquoi avez-vous investi dans les outils de monitoring Medria ?

A l’époque la reproduction de notre troupeau nous échappait, ce qui impactait sur la réalisation de notre contrat laiterie. Les causes de ce dérapage, nous les avons tout de suite identifiées :

  • Un bâtiment entièrement bardé et excentré du corps de ferme.
  • Les cultures industrielles qui nous prennent beaucoup de temps en dehors de l’élevage.
  • Une main d’œuvre salariée qui n’est pas toujours sensible à la détection des chaleurs.

Ces années-là, vu le nombre de vaches en retard à l’insémination, nous pratiquions systématiquement un programme hormonal. Celui-ci donnait peu de résultats. Nous faisions donc régulièrement appel au taureau pour rattraper les vaches non gestantes, engendrant un groupage des vêlages à des périodes qui ne correspondaient pas à la disponibilité en places de notre bâtiment. En effet, avec un bâtiment en logettes qui permet le couchage de 130 VL et l’alimentation de 99 VL, nous nous retrouvions à certaines périodes avec 140-150 VL, ce qui impactait fortement les pics de lactation.

Nous avions également décidé de retravailler les différentes phases d’alimentation des génisses pour diminuer l’âge au vêlage et atteindre les 24 mois. Il en va de soi qu’avec une alimentation plus poussée, nous n’avions pas le droit de nous rater. Vu nos soucis de détection des chaleurs cet outil devenait une fois de plus indispensable.

Quels étaient vos objectifs en 2018 ?

Nous participons à un groupe lait Littoral Normand. Nous réalisons dans ce groupe, une fois par an, la comparaison de nos résultats technico-économiques. Il était donc facile pour nous de voir le gain que pourrait nous procurer l’outil de monitoring Medria :

  • En diminuant l’IVV de 431 jours à 420 jours, nous obtenions un gain de 2 600 euros.
  • En diminuant l’âge au vêlage des génisses de 31 mois à 24 mois, le gain était de 10 100 euros.

A cela nous pouvions ajouter les pertes de production liées à la surpopulation dans le bâtiment et ce qui est difficile à chiffrer : « le tracas que cela engendre ».

Nos objectifs étaient donc clairs :

  • Atteindre un âge au vêlage des génisses proche de 24 mois.
  • Avoir un IVV de 420 jours maxi.
  • Augmenter le taux de vaches gestantes pour réaliser notre contrat laiterie.
  • Avoir des vêlages toute l’année pour limiter l’effectif dans le bâtiment.

Comment utilisez-vous l’outil au quotidien ?

Ce qui est fantastique, c’est que nous pouvons consulter n’importe où sur nos smartphones. Nous validons ainsi à distance les chaleurs grâce à la lecture des courbes. Nous y avons toutes les informations de reproduction de l’animal : nombre de jours après vêlage, date de la dernière IA,  dernier Diagnostic de Gestation… Nous consultons l’application deux à trois fois par jour.

Suite au suivi repro que nous réalisons chaque mois avec notre centre d’insémination, nous faisons le point des colliers à retirer pour équiper de nouvelles vaches. C’est le point noir du système : aujourd’hui on se dit que nous aurions dû prendre plus de colliers !

En complément de la détection des chaleurs, les données de rumination et d’ingestion à l’animal ont rapidement trouvé leur place dans notre quotidien. Les alertes émises par le Feed’Live nous permettent de nous rapprocher rapidement d’une vache en détresse. Dans 80 % des cas il se passe bien quelque chose. D’autrefois, quand nous ne sentons pas une vache en pleine forme, nous consultons rapidement les courbes pour juger de la gravité du problème. Quand le vétérinaire intervient, nous lui montrons régulièrement les courbes de l’animal, ce qui lui permet de dater le moment où la santé de l’animal a été impactée, et de renforcer son diagnostic.

Vous êtes équipés depuis octobre 2018, quel bilan faites-vous aujourd’hui ?

La première chose que je souhaite mettre en avant, c’est que Medria est sécurisant et nous libère l’esprit. Nous sommes conscients que l’outil ne va pas améliorer la fertilité du troupeau puisque le taux de réussite à la 1ère IA dépend avant tout de l’alimentation. Mais dans notre cas, il nous fait inséminer des vaches !

Nous n’avons quasiment plus de vaches en retard. Le nombre de vaches gestantes à fortement augmenté et nous permet de produire, avec plus de souplesse dans le choix des réformes, notre contrat laiterie.

En 2 ans, l’Intervalle Vêlage-Vêlage a dépassé notre objectif, puisqu’il est passé de 431 à 404 jours. Nous approchons notre objectif d’âge au vêlage des génisses qui est passé de 31 à 25 mois.

Le retour sur investissement est important aussi bien économiquement qu’humainement car nous sommes plus sereins pour démarrer la nouvelle campagne laitière.

Quelles sont vos futures attentes dans les solutions Medria ?

Comme je l’évoquais précédemment, nous n’avons pas assez de colliers. Quand nous avons investi à l’époque, l’offre « full troupeau » n’existait pas.

En équipant tout le troupeau, plus besoin de poser des colliers tous les mois. Nous gagnerons un temps précieux. Le Feed’Live nous produira également des données de groupe plus représentatives du troupeau et nous permettra d’ajuster plus précisément notre ration à l’aide de notre conseiller de Littoral Normand.

Aujourd’hui, nous surveillons les vêlages à l’aide d’une caméra. Grâce au Vel’Live (détection par le collier), nous ne l’allumerons qu’en cas d’alerte. Enfin le Time’Live (santé et bien-être) va nous permettre d’avoir une vue d’ensemble du bien-être des animaux : vérifier que les vaches ingèrent assez ? que le confort du bâtiment est optimal ?

Bref, l’outil s’enrichit régulièrement et les nouveaux services proposés sont séduisants, il est fort probable que 2021 soit synonyme de « full troupeau » au gaec du Hamel au Cœur.